Françoise et Willy font partie des quelques vignerons qui s’opposent alors au système de financement de la promotion du vignoble. C’est cette opposition qui va les rapprocher, les débats vont rapidement s’élargir à toute la politique viticole et agricole, et notamment à la libéralisation de l’importation des vins. Ils ont ensuite organisé plusieurs manifestations à Berne, la plus importante fut la montée de 120 tracteurs le 10 septembre 2001 pour protester contre la globalisation des contingents d’importation des vins blancs et rouges. Il y a eu ensuite des manifestations contre PA 2002 et PA 2007. Il y a eu aussi une manifestation pour bloquer la porte de la COMCO (commission de la concurrence), il fallait dénoncer l’inaction de la commission contre les prix cassés et l’arrivée de Lidl et Aldi. Ils ont également versé du fumier devant le domicile de Monsieur le Conseiller Fédéral Deiss pour le punir de d’avoir refusé de prendre en compte l’intervention des gouvernements des cantons viticoles en faveur de ce secteur.

S’ensuivent de nombreux référendums et initiatives, à côté de pamphlets et autres courriers. La Vrille continue à dire haut et fort NON à une politique désastreuse pour l’environnement et les normes sociales.

Un des grands axes de La Vrille est de réhabiliter le protectionnisme, de faire reconnaître la légitimité de toute communauté à protéger ce et ceux que l’on aime. C’est aussi de reconnaître les critères du commerce équitable comme devant être la norme du marché.

De par sa capacité à s’accrocher et à s’élever vers la lumière du soleil, la vrille de la vigne joue un rôle essentiel dans la croissance et la production de raisin. Flexible, résistante et persévérante, tout comme notre groupe de réflexion dans ses combats de longue haleine, la vrille symbolise :

• notre résistance au libre-échange avec ses conséquences désastreuses sur le tissu économique et social
• notre combat en faveur d’une politique de non-alignement
• notre engagement pour la préservation de l’environnement