La Suisse multiplie les accords de libre-échange en se vantant d’y inclure des dispositions sur le développement durable, mais dans les faits, ces dispositions ne sont pas un critère de dénonciation des accords.
Tout comme l’usine de Vetropack, l’aciérie de Gerlafingen ferme à cause de l’entrée en vigueur le 1er janvier 2024 de la suppression des droits de douane et des taxes d’importation sur tous les biens industriels. Malheureusement nous ne sommes qu’au tout début d’une vague de fermetures et délocalisations.
Plusieurs accords de libre-échange sont en cours de négociation (Inde, Mercosur) et La Vrille se prépare à les combattre, par référendum si nécessaire.
Il faut changer le mandat de l’OMC pour une régulation des échanges qui respecte les choix de chaque population, qui respecte l’envionnement et les normes sociales de chaque pays.
La dernière verrerie de Suisse délocalise à cause de l’entrée en vigueur d’une loi supprimant les droits de douane sur tous les produits importés. Un exemple de plus des méfaits du libre-échange.
Entretiens avec Willy Cretegny, co-fondateur de La Vrille et initiateur du référendum « Stop Huile de Palme » contre les accords de libre-échange avec l’Indonésie. Libre-échange =
L’agriculture est la première victime du libre-échange qui impose la concurrence de produits importés à bas prix. Les agriculteur·rices doivent réclamer haut et fort une politique économique régulée et protectionniste.
Les accords de libre-échange sont-ils pris au nom des peuples? Le libre-échange favorise-t-il l’essor des économies? Le libre-échange promeut-il le développement durable ?